Chez Solly Azar, nous construisons l’avenir avec ambition et engagement. Ce projet d'entreprise définit notre vision et nos objectifs stratégiques pour les trois prochaines années. Ecoute, expertise, efficience, et responsabilité sont au coeur de notre démarche. Découvrez dans cette présentation nos axes stratégiques et les actions clés qui nous donnent le cap !
Actualités
30 novembre 2016
500 000 entreprises du bâtiment à couvrir
Les artisans du bâtiment font face à de grands risques et de nombreuses obligations pour la pérennité de leur activité. Ce marché, en progression sur 2016, ouvre des opportunités aux courtiers. Le point en infographie.
Obligations d’assurance pour les Artisans du bâtiment
Les artisans du bâtiment exercent une activité qui comporte d’énormes risques pour le travailleur.
L’entreprise est responsable des dommages qui surviennent, quelle qu’en soit la cause. Elle doit donc assurer :
La Garantie de parfait achèvement (1 an)
- L’année suivant la réception de travaux, l’artisan du bâtiment doit réparer tous les désordres (vices cachés et défaut de conformité) qui ont fait l’objet de réserves lors de la réception, ou bien ceux qui sont notifiés par le client durant la première année. Ces désordres ne sont pas couverts par une assurance.
La Garantie de bon fonctionnement (2 ans)
- Durant deux années suivant la réception de travaux, l’artisan du bâtiment est dans l’obligation de réparer les défauts qui affectent le fonctionnement des éléments d’équipement dissociables. Concernant l’assurance de cette garantie, elle est facultative, mais vivement recommandée.
La Garantie décennale (10 ans)
- Pendant dix ans après la réception de travaux, l’artisan du bâtiment est responsable des dommages qui mettent en péril :
L’Assurance Décennale est obligatoire, elle doit être souscrite avant le début des travaux et intervenir automatiquement en cas de malfaçon ou désordre de nature décennale, sans attendre une décision de justice.
- la stabilité de l’ouvrage,
- les dommages qui empêchent l’utilisation normale de l’ouvrage,
- les dommages qui altèrent la solidité des équipements sur lesquels repose le gros œuvre.
Si l’entreprise confie des travaux en sous-traitance à une autre entreprise, elle doit être responsable vis-à-vis du client concernant la totalité du marché passé avec lui.
La responsabilité de l’entreprise peut également être recherchée pour les dommages causés au client et aux tiers, avant comme après la réception de travaux. Il est indispensable de souscrire une assurance de Responsabilité Civile qui couvre ce type de dommages.
Pour en savoir plus sur l’assurance RC et Décennale de Solly Azar dédiée aux Artisans du bâtiment, cliquez ici.
Actualités
23 novembre 2016
La DDA en 4 points
Retour sur les principaux axes de la Directive sur la Distribution d’Assurances.
La Directive sur la Distribution d’Assurances (DDA) harmonise les conditions de commercialisation des produits d’assurance dans toute l’Europe, entend protéger les consommateurs contre d’éventuels abus et favorise la création d’un marché véritablement concurrentiel qui permettrait de dynamiser l’ensemble du secteur. Faisons le point sur la DDA et ses impacts sur l’activité des courtiers de proximité.
En quoi consiste la DDA?
La directive sur la distribution d’assurances correspond au grand texte du 20 janvier 2016 qui réorganise en profondeur la pratique de la distribution des produits d’assurance dans toute l’Europe. Cette directive propose de mettre en place les conditions d’une importante concurrence dans ce secteur d’activité, tout en abrogeant la directive précédente et en encadrant de manière stricte les obligations des acteurs de la distribution.
La France, comme tous les autres États membres, a jusqu’au 23 février 2018 pour la transposer en droit interne.
Ses objectifs:
Pour rappel, la DDA a pour objectif d’enrayer toute nouvelle fragmentation du marché de l’Union européenne en ce qui concerne les intermédiaires et les produits d’assurance : elle fixe les conditions d’une concurrence loyale et souhaite renforcer les droits des consommateurs.
Ce texte longuement discuté prévoit des conditions d’accès au marché :
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Les informations doivent être objectives et compréhensibles
La commercialisation de tout contrat doit s’accompagner de la délivrance d’informations objectives, formulées de façon compréhensible et avec précision sur le contenu des garanties offertes. Ceci est valable dès la phase initiale de prospection.
Pour ce faire, un outil est mise à disposition : le PID (Product Information Document), un document précontractuel standardisé présentant les caractéristiques essentielles du produit concerné.
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De la transparence pour lutter contre les conflits d’intérêt
Dans le but de réduire les risques de conflits d’intérêts chez les intermédiaires et d’éviter qu’une offre ne soit poussée par objectif financier au détriment du besoin consommateur, la DDA impose aux intermédiaires de communiquer à leurs clients des informations précises sur la nature de leur rémunération.
Des questions peuvent alors se poser quant à la conscience, par le grand public, des coûts supportés par les courtiers distributeurs, et quant à la reconnaissance de leur création de valeur.
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Professionnalisation des courtiers : Une formation continue obligatoire
L’ensemble des intermédiaires spécialisés dans la distribution de produits d’assurance devront suivre une formation continue d’au moins 15?heures par an. Ils devront également être immatriculés dans un délai de 6 mois sur un registre électronique national et européen pour ceux qui exercent une activité au-delà de leurs frontières. En parallèle, l’identité et le niveau de participation des actionnaires dépassant 10?% du capital deviennent des mentions obligatoires. L’objectif? ici est de faciliter les procédures de contrôle prévues par les autorités de régulation compétentes.
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La surveillance et la gouvernance du produit
Ce volet de la DDA exige que la stratégie de distribution soit en phase avec le produit et avec le marché ciblé. Elle touche davantage les courtiers grossistes et compagnies d’assurances qui devront justifier de cette adéquation à la fois pour les lancements de nouvelles assurances et pour les offres existantes.
Si ces notions sont déjà ancrées dans le courtage, elles impliquent néanmoins de nouveaux process de construction ainsi qu’une démarche conjointe entre le courtier grossiste et l’assureur, co-responsables de la pertinence produit/besoin consommateur.
Ensuite, des points d’alertes doivent être clairement définis (réclamations, questions des assurés, etc.) et des ré-ajustements mis en place tout au long de la vie du produit. L’ensemble du secteur est impacté, les échanges devant être intensifiés entre concepteurs et distributeurs.
En résumé, la DDA implique un contrôle renforcé et de nouvelles pratiques sur le marché de l’assurance.
Selon Philippe Poignet, délégué général à la Fédération française de l’assurance : “Non seulement la directive s’applique à la totalité des acteurs de la distribution, sites de vente en ligne compris, mais surtout elle renforce notablement les obligations des professionnels en matière d’information et de transparence vis-à-vis de leurs clients”.
La DDA fait encore l’objet de nombreuses interrogations sur le rôle et les responsabilités de chacun : courtiers et agents d’assurance, courtiers grossistes, compagnies d’assurance. Elle fait également émerger des sujets comme la traçabilité des actions et le contrôle pour justifier le conseil ou la fréquence de revue d’un produit et de son marché cible. Elle est également source d’inquiétudes pour les intermédiaires de proximité pour qui la multiplication des contraintes pourraient ralentir le business. Les courtiers grossistes auront très probablement un rôle clé à jouer dans la création des outils d’accompagnement nécessaires.
Actualités
15 novembre 2016
Tout savoir sur le dispositif VISALE
VISALE remplace, depuis début 2016, la GRL (Garantie des Risques Locatifs), dispositif de cautionnement de l’Etat.
Ce dispositif a pour vocation de faciliter l’accès à un logement, vide ou meublé, du secteur privé aux personnes ayant un emploi précaire (CDD, Intérim, apprentissage…).
Un mécanisme de sécurisation piloté par l’Association Pour l’Accès aux Garanties Locatives (APAGL), et financé par Action Logement.
Comment ça marche ?
Les candidats locataires peuvent bénéficier, via un site internet dédié, d’un visa d’éligibilité accordé par les Comités Interprofessionnels du Logement (CIL). Ce visa peut ensuite être proposé aux bailleurs qui adhèreront au dispositif ou non.
En cas de non-paiement du loyer, le programme Action Logement, à travers l’Union des Entreprises et des Salariés pour le Logement (UESL), garantira le versement des sommes dues aux propriétaires.
Le champ de garanties du VISALE :
- Dispositif limité aux logements dont les loyers, charges comprises, ne dépassent pas 1300 € (1500 € pour Paris intramuros)
- Indemnisation pendant 12 mois maximum dans les 36 mois du bail
- Pas de protection juridique pour couvrir les frais d’huissier, d’avocats etc.
- Aucune prise en charge des procédures judiciaires (expulsion du locataire, recouvrement…)
- Aucune protection contre les dégradations mobilières ou immobilières
Un périmètre de protection très restreint face aux coûts et procédures auxquels les propriétaires bailleurs sont confrontés en cas de locataire défaillant. Voir tous les chiffres des Loyers Impayés infographie
Les propriétaires bailleurs dont le montant du loyer est supérieur à 1300€, ou qui souhaitent se couvrir efficacement face aux procédures liées aux impayés et aux dégradations du bien, ont par conséquent tout intérêt à souscrire une Garantie Loyers Impayés.
Découvrez dès à présent les points forts de la Garantie Loyers Impayés de Solly Azar :
Actualités
2 novembre 2016
Bien comprendre la loi Madelin
1,8 million d'indépendants peuvent bénéficier de la loi Madelin. Récapitulatif et état des lieux d’un dispositif dédié aux TNS.
En quoi consiste la loi Madelin ?
Votée le 11 février 1994, la loi Madelin profite exclusivement aux travailleurs non salariés (TNS). Elle leur permet de déduire le montant de cotisations des contrats santé, prévoyance et retraite de leur revenu imposable.
L’objectif est d’encourager et renforcer la protection des TNS qui bénéficient par leur régime de prestations plus faibles que les autres.
Le constat est sans appel : pour 7 TNS sur 10, la complémentaire santé est devenue une réelle préoccupation. L’avantage fiscal de la loi Madelin permet ainsi aux TNS de sélectionner des garanties solides pour compenser leur couverture de base. En moyenne, la cotisation santé varie de 1500 à 2000€ par an.
Selon la Fédération Française de l’Assurance, 1,9 million de contrats Prévoyance Madelin étaient en cours fin 2014, et couvraient 79 % des TNS.
Qui est concerné ?
La loi Madelin s’adresse aux personnes suivantes :
- Les personnes soumises à l’impôt sur le bénéfice industriel et commercial (BIC) : artisans, commerçants
- Les personnes soumises à l’impôt sur le bénéfice non commercial (BNC) : professions libérales
- Les associés uniques d’EURL imposables personnellement et leurs conjoints collaborateurs même s’ils exercent par ailleurs une activité salariée à temps partiel, dans la limite d’un demi-temps légal
- Les gérants ou associés d’une société soumise à l’article 62 du code général des impôts, gérants majoritaires de SARL ou des gérants de sociétés en commandite par action et associés des sociétés de personnes
Quels sont les types de contrats concernés ?
La loi Madelin intervient dans différents domaines afin de permettre une protection complète
- Contrats de retraite supplémentaire,
- Complémentaire santé pour eux-même et leurs ayants droits,
- Assurance de substitution de revenu en cas d’arrêt de travail,
- Assurance « perte d’emploi subie »,
- Assurance prévoyance décès.
Quels en sont les plafonds ?
Pour la complémentaire santé et la prévoyance:
Le plafond commun à la santé et à la prévoyance est de 7% du PASS (Plafond Annuel de la Sécurité Sociale, 38 616€ en 2016), majoré de 3,75% du revenu professionnel. Avec une limite de 3% de 8 PASS (soit 9 267,84€ en 2016).
Exemple : un TNS qui déclare 50 000€ de revenus annuels peut déduire 4578,12€ de son revenu imposable pour ses garanties santé et prévoyance.
Pour la retraite:
Les versements effectués sur un contrat de retraite sont limités à 71 439,60€.
L’offre de Solly Azar, une assurance santé TNS sur-mesure :
Solly Azar propose une offre modulable 100% Responsable et déductible Madelin, couplée à une sur-complémentaire Non Responsable pour les actes ou les dépassements non remboursés par le Régime Obligatoire : une assurance idéale pour maximiser la couverture tout en maîtrisant son budget.
Les points forts de l’offre Santé TNS :
- Des services d’assistance en inclusion : protection juridique, aide à la personne, etc.
- Des garanties évolutives au fil des ans (optique, dentaire, hospitalisation)
- Des services adaptés aux préoccupations actuelles : un forfait coup dur versé en cas de cancer, un capital aidant/aidé en cas de perte d’autonomie.
Actualités
28 octobre 2016
Fin de la GRL : que deviennent les contrats en cours ?
Consultez les détails du dispositif de reprise établi par Solly Azar pour ses contrats GRL individuels.
Le Ministère du Logement a fixé l’arrêt de la Garantie des Risques Locatifs au profit d’un dispositif recentré sur les emplois dits précaires et jeunes salariés de moins de 30 ans.
Ainsi, la souscription de nouveaux contrats GRL n’est plus possible depuis le 31 décembre 2015. Les contrats en cours doivent quant à eux être résiliés au plus tard le 31/12/2016 pour les contrats Groupe et 31/12/2017 pour les contrats individuels.
Retour sur la GRL en quelques chiffres
- Nombre de contrats gérés?: 150?000.
- Le taux d’effort moyen : 35 %
- Fréquence de sinistralité?: 6,3%
- Les deux tiers des locataires sont en situation d’emploi dit précaire (CDD ou intérim).
- 5 assureurs étaient partenaires du dispositif GRL : Mutuelles Alsace Lorraine Jura, Galian Assurances, Fidelidade Mundial France, Genworth Financial, groupe SMA-Sagena.
Données L’Argus de l’Assurance 2016
Solly Azar a préparé avec ses partenaires assureurs, un dispositif de reprise pour ses contrats GRL individuels en cours (Kit Bailleur GRL). Les sinistres survenus avant la résiliation du contrat GRL seront quant à eux pris en charge par l’APAGL.
Détail des conditions de reprise :
- Aucun impayé depuis la signature du bail
- Le bail est éligible Action Logement & Autre
- Le taux d’effort du locataire est inférieur ou égal à 40%
Transfert vers un contrat GLI individuel équivalent :
- Garanties du contrat GLI
- Taux identique au contrat GRL
- Aucune période probatoire, les garanties sont immédiates
Pour les contrats n’entrant pas dans ces conditions, une période probatoire de 3 mois sera appliquée à compter du transfert, les garanties seront ensuite pleinement effectives.
Enfin, pour les nouvelles souscriptions, Solly Azar lance une nouvelle assurance Loyers Impayés particulièrement souple.
« C’est grâce à son expertise de plus de 20 ans que Solly Azar peut aujourd’hui proposer une nouvelle GLI à la carte, aux conditions de solvabilité élargies. » Philippe Saby, Directeur Général de Solly Azar.
Cette solution, innovante sur le marché, est en effet accessible aux propriétaires d’un bien occupé par un locataire en situation précaire.
GLI à la carte de Solly Azar, une offre sécurisante pour tous les propriétaires bailleurs :
- Un tarif adapté au profil du locataire, à partir de 2,56% TTC
- Des conditions de solvabilité élargies : CDD, intérimaires, intermittents du spectacle, etc.
- Un taux d’effort accepté jusqu’à 38%
Actualités
26 octobre 2016
Digitalisation : quels impacts et opportunités pour le courtage ?
La révolution digitale est en marche. Son impact : de nouveaux comportements d’achat, de nouvelles attentes, et une transformation des acteurs de l’Assurance.
A l’occasion d’une conférence organisée le 22 septembre 2016 par la société de conseil dans la transformation digitale CSC, Philippe Saby, Directeur Général de Solly Azar, a souhaité partager la vision d’un courtier grossiste en matière de digitalisation.
Digitalisation et relation clients
Dans l’univers du Courtage et plus globalement de l’Assurance, il existe encore des freins importants à la digitalisation. Tout d’abord, les clients ne comprennent pas bien l’Assurance et ont besoin d’accompagnement. L’Assurance est d’ailleurs souvent associée à une taxe, une contrainte plutôt qu’à un ‘achat plaisir’. En parallèle, la fréquence d’équipement est faible et le consommateur manque de réflexe en la matière. Enfin la réglementation complexifie et limite le tout-digitalisé dans l’Assurance.
Solly Azar aborde la digitalisation avant tout comme un service à apporter aux clients et un levier de simplification. Les intermédiaires et les clients sont d’ailleurs plus matures qu’on ne l’imagine sur ce sujet : l’expertise autonome à distance en cas de sinistre auto mis en place par Solly Azar depuis quelques mois a, dès son premier mois, été utilisé par 20% des assurés sinistrés !
Compréhension du client et Partage de données
Bien que le courtier grossiste ait accès à beaucoup de data, son rôle et le traitement de la donnée peuvent, à son niveau, être compliqués. En effet, les données sont collectées et transmises aux assureurs pour la gestion des contrats et sinistres, tout en appartenant aux agents et courtiers d’assurance. Ces derniers sont d’ailleurs très vigilants à ne pas perdre la relation avec leur client et ont pu de ce fait être réfractaires au Partage des données.
Pour autant, à l’avenir, les courtiers de proximité devront assurément déléguer des actes à leurs clients. Et c’est bien aux compagnies et aux courtiers grossistes d’investir dans des services qui permettront cette délégation, notamment via des outils digitaux de gestion utiles au quotidien. Ces nouveaux usages induisent le partage de données, désormais levier de satisfaction et de fidélisation, et face auquel les clients eux-mêmes n’ont aucune barrière.
Quelle rentabilité pour les services ajoutés aux assurances ?
Parce que les clients sont en attente, il est important d’apporter des services au moteur assurantiel. Il faut toutefois rester vigilant sur l’impact tarifaire puisque les clients sont souvent à la recherche d’un prix compétitif.
Solly Azar lancera quant à lui en 2017 une plateforme de services associée à son assurance chien chat.