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7 juillet 2016

Les nouveaux enjeux du secteur, vus par Solly Azar

Durcissement réglementaire, digitalisation des process et de la Relation Clients… Le courtage est en pleine mutation. Solly Azar partage sa vision face aux nouveaux enjeux du secteur.

L’ubérisation de l’assurance est-elle à craindre ?

La digitalisation impacte profondément l’Assurance et ses réseaux de distribution. Mais au sein d’un secteur complexe et réglementé, l’évolution de la Relation Clients peut créer de nouvelles opportunités pour le courtage.

Les impacts et opportunités générés par le durcissement réglementaire de l’Assurance

Si la mise en conformité réglementaire peut paraître lourde et contraignante pour les cabinets de courtage, elle représente néanmoins des atouts potentiels pour leur business.

Quels marchés d’avenir pour le courtage ?

Alors que certains marchés de l’Assurance se contractent, d’autres ouvrent leurs portes : La diversification est une des clés de développement pour les courtiers.

 

Problématiques et enjeux de la Relation Client pour le courtage

La qualité de service et la satisfaction sont aujourd’hui au cœur des préoccupations et réels facteurs de succès. Un véritable enjeu pour le courtage compte tenu de la relation tripartite dans laquelle il s’inscrit.

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22 juin 2016

Assurance : Comment attirer et fidéliser les jeunes au sein du courtage ?

Le secteur de l’Assurance est jugé complexe et peu attirant par les jeunes générations. Pourtant, les leviers sont nombreux, pour les grands acteurs du secteur mais aussi pour les petites structures que sont les cabinets de courtage. Comment recruter et fidéliser les nouvelles générations dans le secteur de l’Assurance ? Laurence Pouzet, Directrice des Ressources Humaines chez Solly Azar, nous confie sa vision et son expérience du sujet, ainsi que les solutions pour attirer de nouveaux talents.

Citation de Laurence Pouzet

Pour commencer, pourriez-vous nous donner un aperçu du recrutement chez Solly Azar ?

Solly Azar recrute chaque année plusieurs dizaines de nouveaux collaborateurs, dont un grand nombre de jeunes, tant sur les métiers de la relation client et de la gestion de contrats, que dans les fonctions commerciales, marketing et communication. Nous recrutons également sur les fonctions « supports » telles que l’informatique, la qualité et le contrôle interne ou encore les finances. Nous embauchons principalement en CDD et en CDI mais nous ouvrons également les postes à pourvoir à l’alternance et aux stages qui constituent un excellent vivier de recrutement puisqu’ils se terminent très souvent par une embauche.

Pourquoi recruter des jeunes ?

Il nous semble important de recruter des jeunes, notre objectif étant d’ouvrir l’entreprise à la plus grande diversité : hommes, femmes, de toutes origines, diplômés ou non, car nous pensons qu’il est important de laisser sa chance aux personnes qui n’ont pas suivi un parcours classique. La jeune génération est curieuse et apprend très vite. En tant que courtier grossiste, nous proposons une gamme de produits très étendue, il faut donc avoir une gymnastique d’esprit assez vive. Notre entreprise est en perpétuel mouvement, il faut donc être très adaptable. Les plus jeunes sont force de propositions et s’inscrivent facilement dans de nouveaux projets.

Les jeunes sont également très attirés par le digital et s’intéressent aux nouvelles façons de travailler en mode collaboratif. Dans une entreprise qui a la nécessité et la capacité de se transformer, telle Solly Azar, ils peuvent facilement trouver leur place, car ils accompagnent et devancent même cette transformation. Dans ce cas, l’expérience compte beaucoup moins que leur capacité à aller de l’avant, à voir ce qui se fait ailleurs et à trouver des idées nouvelles, sur le Web notamment.

Par ailleurs, on dit parfois que les jeunes sont peu attentifs et moins appliqués, mais il suffit de les captiver. Ils sont le plus souvent très motivés et prêts à s’investir. La frontière entre vie privée et vie professionnelle est beaucoup plus ténue qu’auparavant. Certes, ils utilisent leur smartphone pendant les heures de travail, mais à l’inverse, ils peuvent très bien le soir faire des recherches sur Internet et trouver une information qui leur sera utile au travail ! Avec eux nous sommes dans une relation “gagnant-gagnant” : ces derniers apportent une forme de fraîcheur et un regard neuf sur l’entreprise, tout en bénéficiant de l’expérience des plus anciens. 

Selon vous, qu’est-ce qui peut les attirer dans le courtage ?

La plupart des jeunes sont attirés par les structures innovantes et dynamiques, qui encouragent leur créativité. Sensibles aux modes de management participatifs et plus souples, ils ont besoin d’autonomie, de partage et de transparence. Les structures courtes dans lesquelles les décisions se prennent vite, tels que les petits et moyens cabinets, offrent un environnement de travail adapté à leurs envies.

Actuellement, le courtage ne bénéficie pas d’une image très dynamique, mais celle-ci est vouée à se modifier dans les années à venir, notamment grâce à l’arrivée de jeunes courtiers sur le marché et à la digitalisation de l’Assurance. La dématérialisation et la gestion électronique des documents, le paiement en ligne par carte bancaire, la mise en place de la signature électronique et bien sûr la tarification et souscription en ligne sont autant d’exemples de l’évolution du secteur. Solly Azar est engagé dans un projet de transformation qui comporte un certain nombre de chantiers digitaux qui concernent tous les services de l’entreprise et motivent particulièrement nos jeunes collaborateurs.

Nous faisons également en sorte d’emmener nos courtiers avec nous sur ce terrain : En les encourageant à utiliser les réseaux sociaux et à avoir leur propre site web pour toucher une cible plus jeune, en mettant en place des web services afin de favoriser la prise de contact et la vente de contrats d’assurance en ligne. C’est ainsi qu’ensemble nous participerons à l’évolution du métier et le dynamiserons.

Quel conseil donneriez-vous pour recruter un jeune ?

De nouvelles méthodes de recrutement sont nécessaires pour s’adapter aux attentes des candidats. Désormais, ce sont sur les Jobboard et les réseaux sociaux que se font les premiers contacts. Il faut savoir « capter » les candidats et les séduire, aussi l’image de l’entreprise renvoyée sur internet sera souvent importante à leurs yeux.

Nous ne sommes plus les seuls à les évaluer, car ils choisissent également leur employeur. La sélection étant réciproque, il est recommandé de leur décrire de manière claire, précise et transparente les missions qui vont lui être confiées. Il faut évoquer les points forts mais aussi les difficultés du poste, le cadre dans lequel il s’inscrit. Savoir donner du sens au travail attendu…

Une fois la procédure de recrutement terminée, il est important d’accompagner les jeunes dans leurs premiers pas au sein de l’entreprise. Multiplier les échanges et créer des temps de rencontre, formels ou informels, afin de favoriser leur intégration.

Quels leviers de motivation par la suite ?

Chez Solly Azar, nous n’hésitons pas à confier des responsabilités aux plus jeunes. Les nouvelles recrues se voient très vite attribuer des missions ou projets qui leur permettent de gagner en compétences. Leur évolution au sein de la société dépend principalement de leur capacité à s’approprier les sujets et à faire preuve d’efficacité, quelle que soit leur ancienneté.

Nous apportons notre feedback et écoutons les-leurs, via la mise en place d’entretiens réguliers ou d’enquêtes internes. La reconnaissance n’est pas uniquement une question financière ! Dans les petits cabinets de courtage, le climat souvent familial ou amical facilite particulièrement les échanges. Toute entreprise doit développer sa propre culture dans laquelle les jeunes vont se reconnaître et à laquelle ils vont vouloir adhérer.

Quelles sont les perspectives d’évolution dans ce secteur ?

Les perspectives sont nombreuses dans l’assurance. On peut évoluer d’une branche à l’autre, par exemple travailler dans l’assurance de personnes puis, avec une formation adaptée, passer sur l’IARD, et vice versa. La polyvalence est une force de nos jours, puisque chacun d’entre nous est amené à avoir plusieurs métiers au cours de sa carrière professionnelle. Nous développons l’employabilité de nos salariés en leur permettant d’élargir leurs compétences. Les postes que nous offrons sont ouverts et riches d’expériences multiples, afin de donner envie de continuer l’aventure chez Solly Azar.

 

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8 juin 2016

L’impact du digital sur le secteur de l’assurance

Zoom sur la dématérialisation de l’Assurance, impulsée par la digitalisation.

L’assurance se dématérialise peu à peu sous l’impulsion de la digitalisation. Une révolution qui pousse les acteurs du secteur à utiliser de nouveaux leviers pour conserver un lien humain plus que jamais essentiel. Plateformes de service clients en ligne, réseaux sociaux, applications mobiles et coworking se développent pour satisfaire le client dans l’instantanéité, faciliter les interactions et personnaliser les échanges.

Assureurs, grossistes et courtiers d’assurance doivent aujourd’hui adapter leur profession aux attentes de consommateurs ultra-connectés.

Zoom en images sur la transformation digitale du secteur de l’assurance :

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Communiqué de presse

2 juin 2016

Un process exceptionnel mis en place durant les intempéries

Suite aux intempéries en cours touchant de nombreux départements en France, les équipes de Solly Azar se mobilisent à nouveau avec un dispositif exceptionnel ayant pour objectif d’accélérer la prise en charge des sinistres Auto, Moto et Multirisque Habitation « MRH » liés aux évenements.

Détails sur le dispositif :

  • Mise en place d’une cellule dédiée aux courtiers et aux assurés pour simplifier la déclaration et la gestion des sinistres
  • Ouverture d’une ligne téléphonique : Des chargés de la relation client dédiés répondent à toutes les questions et effectuent immédiatement la déclaration de sinistre pour déclencher les expertises le cas échéant.
  • Une adresse mail dédiée catnat@gestionassurances.com : Les équipes s’engagent à répondre et à traiter chaque demande sous 24h (jours ouvrés).
  • Transmission de demandes par voie postale : Les personnes souhaitant transmettre leur dossier sinistre par voie postale doivent les faire parvenir aux adresses habituelles. A réception, les courriers feront l’objet d’un traitement prioritaire.

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18 mai 2016

Quand l’assurance s’accorde avec l’intelligence artificielle

L'intelligence artificielle s'introduit dans l'assurance. Tout le monde a déjà entendu parler d’intelligence artificielle, une technologie décrite comme l’intellect d’un appareil informatique constitué d’une multitude d’algorithmes, capables de résoudre un problème technique. Cette technologie a bouleversé notre quotidien : l’Intelligence Artificielle, ou IA, envahit tous les secteurs y compris celui de l’assurance.

Intelligence artificielle, de quoi s’agit-il ?

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En un peu plus d’un demi siècle, l’intelligence artificielle a considérablement évolué. On le constate notamment dans le secteur de l’industrie automobile qui remplace petit à petit les hommes par des robots. Les grands acteurs du numérique s’en servent par exemple pour améliorer la pertinence et le choix de réponses aux requêtes sur Google, ou encore pour permettre aux mobinautes de consulter la météo sur leur iPhone grâce à Siri. L’intelligence artificielle est ainsi mise à contribution pour vous simplifier la vie et vous guider dans votre quotidien. Il en existe deux types :

  • L’intelligence artificielle forte ou dite ascendante désigne un automate qui stimule l’intelligence mais qui serait également doté de sentiments et d’une conscience proche du comportement humain. L’IA forte semble comprendre ses propres raisonnements et apprendre de ses erreurs ; comme par exemple le « deep learning » qui est une méthode permettant à une machine d’évoluer grâce à un apprentissage automatique. Facebook lance dernièrement une nouvelle fonctionnalité qui utilise des avancées de l’IA, notamment la description de photo publiées pour les aveugles et malvoyants.
  • Contrairement à l’IA forte, la nature de l’IA faible (ou descendante) ne pense pas, elle exécute seulement la tâche qui lui a été demandée d’accomplir. Ces programmes n’ont pas pour objectif d’évoluer. Ils reflètent uniquement les idées et la logique des humains. Avec cette Intelligence Artificielle faible, nous construisons des systèmes de plus en plus autonomes comme les jeux vidéos dans lesquels le joueur qui dirige un personnage se déplace et évite les obstacles. Mais en réalité, aucun raisonnement logique n’est exprimé, ces commandes sont automatiques.

L’IA, de plus en plus utilisée dans les secteurs de la banque et de l’assurance

Les assureurs ont recours à l’intelligence artificielle lorsqu’ils enregistrent les données récoltées via les smartphones des clients et autres objets connectés. Par exemple, certaines compagnies d’assurance proposent aujourd’hui l’offre “Pay as you drive”, une assurance au kilomètre ajustée selon l’utilisation du véhicule. Le montant de la cotisation de l’assuré dépend ainsi du nombre de kilomètres qu’il effectue réellement. Ces informations sont transmises par un boîtier installé dans son véhicule. L’intelligence artificielle a également servi au lancement de bracelets fitness connectés destinés à récompenser les assurés qui pratiquent une activité sportive, ou encore à la mise en sonnettes intelligentes pour prévenir l’assuré en cas de tentative d’infraction.

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Par ailleurs, de plus en plus de banques se tournent également vers l’automatisation. Ces dernières s’apprêtent à déléguer une partie des tâches de leurs conseillers à des robots grâce à l’informatique cognitive. Nous le constatons par exemple avec le système d’intelligence artificielle Watson créé par le géant IBM. Ce robot est capable de traiter automatiquement le langage naturel. Il peut ainsi échanger avec un client, que ce soit par mail, par chat ou en synthèse vocale. Autre application majeure bientôt mise en place : un analyseur d’e-mails qui lira le contenu des mails envoyés par les clients, identifiera leur intention et le niveau d’urgence pour optimiser leur traitement. Il pourra également proposer au conseiller clientèle des modèles de réponses pré-formatées.

L’Intelligence Artificielle ouvre de nouvelles opportunités dans le secteur de l’Assurance et n’en est encore qu’à ses débuts. En matière d’offres mais aussi au niveau de la Relation Clients où l’Intelligence Artificielle permettra d’automatiser les actions en fonction des comportements et profils des assurés. En parallèle, les objets connectés posent de nouvelles questions structurantes en matière de risques et de responsabilité. Et dans un univers très concurrentiel où des relations humaines de qualité sont des arguments forts, chaque acteur de l’Assurance devra identifier son propre équilibre entre le contact humain et le tout-automatisé.

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4 mai 2016

Mutation de la santé individuelle, quelles alternatives pour les courtiers spécialisés ?

Certains marchés porteurs sont à privilégier pour diversifier son activité et maintenir ses revenus.

Depuis le 1er janvier 2016, la loi impose à toute entreprise du secteur privé une assurance complémentaire santé pour leurs salariés. Un véritable bouleversement du marché de la santé individuelle qui pousse les courtiers à développer leur activité sur de nouveaux marchés porteurs pour compenser la perte de revenus potentielle.

 

Courtier en assurances : les nouveaux marchés porteurs !

 

L’assurance chien et chat

Grâce aux progrès de la médicalisation, la durée de vie des animaux de compagnie s’est allongée: un chat a une longévité de vie moyenne de 15 ans et le chien d’environ 13 ans. Et parce que près d’un foyer sur 2 accueille un animal, l’assurance chien chat représente aujourd’hui un marché d’avenir sur lequel se positionner.

Solly Azar propose différentes garanties adaptées aux besoins et au budget de chaque propriétaire. Cette assurance est possible pour tout animal âgé entre 3 mois et 8 ans, et accessible à partir de 10€/mois. Découvrez l’offre !

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La garantie des accidents de la vie : une offre unique

Face à 11 millions d’accidents par an, la GAV vise à protéger l’assuré et sa famille des conséquences des accidents du quotidien. L’assureur indemnise la victime quelque soit le contexte et couvre les dommages corporels suivants :

  • Accidents domestiques comme les brûlures, chutes, intoxications…
  • Accidents survenus dans le cadre des loisirs, du sport ou pendant un voyage,
  • Catastrophes naturelles durant une tempête, une avalanche ou un tremblement de terre,
  • Accidents médicaux,
  • Agressions ou attentats.

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Avec deux formules au choix, l’offre  Solly Azar s’adapte à chaque profil et propose une couverture dés 5% d’incapacité.

L’assurance de prêt : un accompagnement privilégié

La loi Hamon permet à l’assuré de renégocier son assurance emprunteur et d’économiser des sommes importantes sur son projet immobilier. En parallèle, la législation oeuvre en faveur de la concurrence et ouvre peu à peu au courtage un marché jusqu’à présent absorbé par les banques.

Pour accompagner ses courtiers sur ce marché, Solly Azar a lancé en 2016 deux nouvelles assurances emprunteur, complètes et particulièrement compétitives :

  • 2 offres distinctes, modulables pour cibler une large clientèle (jeunes, primo accédants, fumeurs ou non-fumeurs, les professions et sports à risque),
  • Des garanties complètes conformes aux équivalences des contrats groupe des banques « 100% compatibles avec critères CCSF »,
  • Une tarification au choix basée sur le capital initial ou sur le restant dû.

 

Enfin, des opportunités restent à saisir auprès des clientèles professionnelles (Artisans, Commerçants, professions libérales…) aux besoins RC, Dommages mais aussi santé et prévoyance très élevés. Solly Azar proposera très prochainement à ses courtiers de nouvelles assurances dédiées aux TNS.

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27 avril 2016

Devoir d’information et de conseil : Quelles obligations et quelles sanctions encourues ?

Tour d’horizon des dernières condamnations en assurance.

Depuis 2005, le code des assurances impose à tout intermédiaire de fournir des informations précises sur sa structure, et de s’enquérir formellement des besoins de son client. En cas de manquement, les sanctions à l’encontre du cabinet de courtage peuvent être très lourdes.

Le devoir de conseil se distingue de l’obligation d’information, cette dernière consistant simplement en la fourniture de renseignements alors que le conseil implique que l’intermédiaire puisse éclairer le contractant dans ses choix, orienter sa décision et le mettre en garde si l’opération envisagée comportait un risque.

L’obligation d’information

« L’intermédiaire […] doit fournir au souscripteur éventuel des informations relatives notamment à son identité, à son immatriculation et aux procédures de recours et de réclamation » (L 520-1 I et 1° du II).

Par ailleurs, il indique également à son client que, à sa demande, il peut lui communiquer :

  • le nom des entreprises d’assurances avec lesquelles il travaille,
  • s’il est soumis à un lien d’exclusivité
  • s’il n’est pas en mesure de fonder son analyse sur un nombre suffisant de contrats offerts sur le marché.

Il doit également préciser l’existence de liens financiers avec une compagnie d’assurance.

A noter que l’assuré doit être tenu informé de toute modification lors du renouvellement ou de la modification du contrat.

Le devoir de conseil

L’intermédiaire est tenu de « […] préciser les exigences et les besoins du souscripteur éventuel ainsi que les raisons qui motivent le conseil fourni quant à un produit d’assurance déterminé » (L 520-1 2° du II).

Cela sous-entend de recueillir par écrit les besoins d’assurances du client (éventuellement ses contraintes) et d’indiquer, de manière personnalisée, les raisons qui ont poussé à lui proposer tel ou tel type de contrat.

Il est important de noter qu’il existe un devoir d’information et de conseil renforcé dans les cas de vente à distance et/ou de conclusion d’un contrat comportant des valeurs de rachat ou d’un contrat de capitalisation.

Le formalisme attendu

L’intermédiaire d’assurance doit fournir avec clarté et exactitude les renseignements nécessaires à la prise de décision du preneur d’assurance (article R.520-2).

Les informations doivent être rédigées de façon à pouvoir être comprises aisément ; elles doivent être transparentes et complètes pour une prise de décision en toute connaissance de cause.

La communication se fait sur support papier ou tout autre support durable à la disposition du souscripteur et auquel celui-ci a facilement accès.

Sanctions et contrôles de l’ACPR

Depuis 2010, l’ACPR est en droit de prononcer des sanctions disciplinaires à l’encontre des intermédiaires d’assurances : du « simple » avertissement ou blâme jusqu’à l’interdiction de pratiquer l’activité d’intermédiation, en passant par la suspension temporaire ou la démission d’office d’un ou plusieurs dirigeants de l’organisme.

La commission peut également prononcer une sanction pécuniaire, jusqu’à 100 millions d’euros.

Zoom sur les dernières sanctions prononcées

Fin 2012, un Cabinet de courtage et ses deux co-gérants ont été sanctionnés pour manquement aux conditions d’exercice de l’activité d’intermédiation en assurance et divers manquements à l’obligation de conseil, dont l’absence de formalisation des besoins et exigences des clients. A l’époque, le superviseur avait prononcé une interdiction d’exercice de 10 ans, assortie d’une sanction pécuniaire de 25 000 euros et d’une publication.

En juin 2013, un courtier a dû payer 150 000 euros pour manquement à son devoir de conseil.

Lors des contrôles menés en 2014 concernant « L’identification du professionnel, la connaissance client et le devoir de conseil », l’ACPR avait globalement constaté « le caractère insuffisamment précis de l’information communiquée au client » et, s’agissant du conseil fourni, « une insuffisante formalisation ».

Dernièrement, l’ACPR a de nouveau sanctionner une Société de courtage d’un blâme assorti d’une sanction pécuniaire de 20 000 euros. Il a notamment été reproché à cette entreprise, outre le fait de n’avoir pas recueilli et formalisé tous les éléments nécessaires à la connaissance du client, à ses exigences et besoins, d’avoir adopté des terminologies trop vagues et trop générales quant aux conseils donnés, non personnalisés ni adaptés à la situation précise des différents clients.

Etes-vous en conformité avec vos obligations professionnelles ?

Le devoir de conseil s’est vu renforcé et élargi depuis l’entrée en vigueur en 2015 de la directive européenne sur l’intermédiation DIA2. Nombreux sont aujourd’hui les intervenants redevables de conseil à l’égard des assurés.

En collaboration avec le cabinet Solvaliance, Solly Azar vous accompagne dans votre mise en conformité réglementaire, et vous propose un outil exclusif de pré-diagnostic qui évaluera en quelques clics le niveau de conformité de votre cabinet.

Réaliser un pré-diagnostic gratuit

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20 avril 2016

Législatif : Tout savoir sur les permis moto

Le guide du permis de conduire deux-roues.

Depuis l’entrée en vigueur de la réglementation européenne en janvier 2013, toutes les catégories du permis moto ont été revues en profondeur. Si vous êtes un peu perdus parmi tous ces changements, voici un petit rappel des modalités d’obtention du permis moto.

Zoom sur la réforme du permis moto

Cette réforme a été fondée afin d’offrir désormais à chaque conducteur un accès aux grosses cylindrées en fonction de l’âge et de l’expérience mais par paliers progressifs. Ces modifications du permis moto s’inscrivent dans le cadre d’une réforme européenne visant à harmoniser les règles pour les 27 pays membres de l’UE.

Avant la réforme de Janvier 2013 : le permis A1 était accessible à partir de 16 ans pour conduire des véhicules de 125cm3 avec une puissance maximale de 11kW, le permis A progressif était accessible de 18 à 21 ans pour conduire une moto bridée à 34 cv pendant 2 ans, et le permis A, disponible à partir de 21 ans, permettait de conduire des motos toutes cylindrées avec une puissance maximum de 106 chevaux. La réforme a modifié les catégories de permis de conduire et les âges d’obtention.

Elle a également offert la possibilité de passer le permis sur un maxi-scooter automatique, c’est-à-dire avec une transmission et un embrayage automatiques et donc sans boîte de vitesses. A noter que le passage d’un permis « automatique » à « mécanique », ainsi que le passage d’un permis A1 ou A2 à un permis A nécessitent obligatoirement une formation.Par la même occasion, l’examen au permis de conduire moto a été réformé notamment pour le plateau afin de suivre les évolutions techniques des machines.

Depuis 2015, un nouveau projet de décret est en cours pour étendre le permis A2 : il prévoit en effet de conditionner l’obtention du permis A à une formation à réaliser uniquement après 2 ans de permis A2, y compris pour les conducteurs âgés de plus de 24 ans.

Quel permis moto pour quel motard ?

Permis AM 

Toute personne souhaitant conduire un cyclomoteur de moins de 50cm3 ou un quadricycle léger doit être titulaire du permis AM. Depuis le 19 janvier 2013, ce permis succède au Brevet de Sécurité Routière. Il impose dorénavant une formation de 7 heures au lieu de 5. Il est accessible aux jeunes dès 14 ans pour la conduite de cyclomoteurs à 2 ou 3 roues de moins de 50cm3, de scooters automatiques ou de motos à vitesse limitée à 45km/h.

Permis A1 

Accessible à l’âge de 16 ans, le permis A1 permet de conduire des motos et scooters de moins de 125cm3 et d’une puissance inférieure à 11 KW soit 14,9CV. Pour les détenteurs du permis B, ce permis est accessible par équivalence, après 2 ans d’ancienneté et une formation pratique obligatoire.

Permis A2

Le permis moto A2 est accessible dès l’âge de 18 ans et jusqu’à 24 ans. Il permet de conduire des motos, avec ou sans side-car, d’une puissance n’excédant pas 35 kW soit 47,6 CV. Il requiert 20 heures de formation minimum pour son obtention et il donnera accès après deux ans d’ancienneté à une formation au permis A.

Permis A

Pour les plus de 24 ans, il faut passer directement le permis A, nécessitant 20 heures de formation minimum. Cette catégorie A permet la conduite de toutes les motos, avec ou sans side-car, ainsi que les tricycles sans limitation de puissance.

Récapitulatif des permis par âge et catégorie de 2-roues :

 

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Une assurance Moto accessible à tous types de permis

L’offre Motopass de Solly Azar propose un cadre de souscription souple et avantageux, pour couvrir tous les profils de motards :

  • Accessible aux permis A, A1, A2, B et B1
  • Accessible aux jeunes conducteurs sur la plupart des catégories de motos
  • Aucun antécédent d’assurance moto requis (à l’exception des sportives)
  • Le CRM Auto peut être pris en compte pour la souscription

Garantie du conducteur augmentée, véhiculier enrichi, baisse de tarifs pour les véhicules bridés de moins de 48 chevaux… Découvrez dès à présent toutes les nouveautés de l’offre Moto Solly Azar. 

Communiqué de presse

13 avril 2016

Solly Azar priorise la refonte de son offre deux roues

Auto & moto

Dans la continuité de la refonte de l’ensemble de ses gammes, Solly Azar lance aujourd’hui sa nouvelle assurance deux roues. Garanties étendues, baisses de franchises, enrichissement des formules et des options, tout cela sans augmentation tarifaire. Le plus ? Un module de souscription fluide, simple, intuitif, intégrant un véhiculier enrichi avec les derniers modèles de motos (7.000 deux roues).

Concrètement l’offre Moto se distingue par :

  • 4 formules et 6 options dont le prêt de guidon qui permet au conducteur de prêter son véhicule sans franchise, l’option intempéries qui réduit le montant de la prime du conducteur pendant une période de non circulation jusqu’à 6 mois et la protection juridique incluant la prise en charge des frais de stage pour la récupération de points.
  • La garantie du conducteur augmentée jusqu’à 200.000 €
  • La baisse des franchises
  • La réduction fidélité de 15% sur les primes à partir de la seconde moto


Cette offre a été mise en place par des experts du marché de la moto pour assurer une adéquation du tarif avec le profil de l’assuré et son véhicule. Elle est également le fruit d’une collaboration importante avec les courtiers spécialistes du marché. En effet, depuis le début d’année Solly Azar a mis en place un outil de co-working (mode de travail collaboratif) avec son réseau d’intermédiaires permettant d’ajuster et d’améliorer son offre afin de mieux répondre aux besoins des assurés.


« La mise en place de cette nouvelle offre répond à un objectif prioritaire qui est de repositionner Solly Azar comme un acteur incontournable du marché de l’assurance deux roues et plus particulièrement sur les catégories de véhicules roadster, routière, basic, trail », souligne Christophe Michal, Responsable du service technique produit et actuariat.

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Communiqué de presse

11 avril 2016

Solly Azar inaugure le premier service pré-diagnostic de conformité

Réglementation

Le métier de courtier en assurance évolue tant par le renforcement et la complexification de l’environnement juridique, que par l’accroissement des contrôles et exigences, émises par les clients, les compagnies d’assurance et le régulateur.

En tant que partenaire et face à un enjeu de taille pour la profession, Solly Azar a choisi d’accompagner les courtiers de son réseau dans la mise en conformité légale de leur cabinet en lançant le site Solvaliance.sollyazar.com L’objectif est de leur permettre de réaliser un pré-diagnostic gratuit pour évaluer leur niveau de conformité et ainsi sécuriser leur activité d’intermédiation. Les courtiers peuvent faire le choix d’aller plus loin en consultant par la suite l’expert indépendant Solvaliance à des tarifs préférentiels qui leur sont dédiés.


En quelques clics, les professionnels identifient les éventuels points de vigilance et manquements sur 6 thèmes réglementaires incombant aux intermédiaires d’assurances tels que les capacités professionnelles, la lutte contre le blanchiment des capitaux ou le devoir d’information et conseil. Les éléments renseignés sont strictement confidentiels.
Grâce à cet outil, Solly Azar apporte une réponse concrète à son réseau d’intermédiaires dont 71 %* ont exprimés leur besoin de conseils et d’accompagnement sur les aspects juridiques et conformité liés à l’évolution de leur profession. Il s’agit du premier service de pré-diagnostic de conformité à destination des courtiers en assurance.
La Solution Solvaliance


Professionnel de l’audit, de l’assurance et des sujets de risques et de conformité, Solvaliance aide les structures de courtage à répondre à leurs nouvelles obligations légales. Deux enjeux majeurs pour chaque cabinet de courtage : être moins exposé en cas de contrôle ACPR et conserver ses partenariats avec les assureurs et courtiers grossistes.

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